Déroulement et modalités
Beaucoup de pratiques « thérapeutiques » contemporaines prétendent qu’un patient doit être rassuré par un cadre immuable : un psy toujours égal à lui-même, des séances à durée déterminée. L’approche lacanienne de la psychanalyse, à l’inverse, privilégie l’effet de surprise. Qu’importe si l’analyste est ou non de bonne humeur. Il peut rester totalement muet, ou se montrer chaleureux et plein d’humour. Une attention flottante est mise en place afin de provoquer une réaction chez l’analysant. Tout cela afin de l’inciter à s’interroger : « Mais que me veut-il (mon analyste) ? ». En se questionnant sur le désir de l’autre et en émettant des hypothèses, il révèle en fait ses propres fantasmes et désirs qui vont alors pouvoir être analysés.
Une séance se termine généralement lorsque le patient a énoncé un mot, une idée qui éclaire sa problématique. À l’occasion, ces « scansions » peuvent ponctuer des séances commencées depuis dix minutes à peine. Ces interruptions inattendues servent d’indicateur à l’apparition d’un élément signifiant. Aussi, nullement obsédés par la régularité du rythme des séances, le nombre de rencontres pourra s’accorder à l’analysant qui va mal.
Lors de la première conversation, nous regardons quel est le problème (ce qui n’est pas toujours évident) et si ma façon de travailler (avec la psychanalyse) peut vous convenir (sans qu’il soit évidemment clair à l’avance dans quelle direction le travail nous mènera). C’est également à ce moment-là que nous prenons des dispositions pratiques concernant le paiement et le rythme des séances.
Au niveau linguistique, j’ai de l’expérience en Français (ma langue d’usage), en Anglais, en Néerlandais (ma langue maternelle) ainsi qu’en Italien.